mercredi 30 décembre 2009

« Un léger passage à vide » de Nicolas Rey

J'ai eu la chance de lire ce roman un peu avant sa sortie, et je peux vous dire qu'il risque de cartonner… Vous vous souvenez du Nicolas Rey, celui de « Courir à Trente Ans » et de « Mémoire Courte » ? Vous pouvez l'oublier, il est déjà bien loin désormais. Depuis, Nicolas a eu un enfant, a arrêté l'alcool, a passé un mois en clinique, est tombé amoureux, et puis non, en fait. Et au final peut être que oui. Un livre d'une centaine de pages, chapitres courts, qui se dévore.

Ce roman, c'est le mea culpa de Nicolas, son billet d'excuse à trop d'absence, à trop d'excès, à trop de vie. Sur le coup, je me suis dit « Il arrête l'alcool, les courses folles… On l'a perdu ». Maintenant je penserai plutôt : on l'a retrouvé. Verve énergique, cris du cœur, écrits des tripes.


"Je suis à trois grammes de cocaïne par jour. Je bois dès le réveil. Je m'enfile douze Xanax 50 milligrammes et sept Stilnox toutes les 24 heures. Je vous fais grâce des digestifs et de la codéine. Tout va presque bien."


Descente aux enfers, chapitres excellents sur sa cure de désintoxication, un également sur la visite de Disneyland avec son fils (repris dans le recueil du même nom chez Flammarion…), et quelques rimes romantiques en fin de roman…


A conseiller, vraiment. Pour moi, le meilleur roman de cette fin d'année du début 2010.

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