Ce roman, c'est le mea culpa de Nicolas, son billet d'excuse à trop d'absence, à trop d'excès, à trop de vie. Sur le coup, je me suis dit « Il arrête l'alcool, les courses folles… On l'a perdu ». Maintenant je penserai plutôt : on l'a retrouvé. Verve énergique, cris du cœur, écrits des tripes.
"Je suis à trois grammes de cocaïne par jour. Je bois dès le réveil. Je m'enfile douze Xanax 50 milligrammes et sept Stilnox toutes les 24 heures. Je vous fais grâce des digestifs et de la codéine. Tout va presque bien."
Descente aux enfers, chapitres excellents sur sa cure de désintoxication, un également sur la visite de Disneyland avec son fils (repris dans le recueil du même nom chez Flammarion…), et quelques rimes romantiques en fin de roman…
A conseiller, vraiment. Pour moi, le meilleur roman de cette fin d'année du début 2010.
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